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Old July 16th, 2010 #1
alex revision
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Default Vincent Reynouard en prison!

Vincent Reynouard en prison!

Vendredi 16 juillet 2010


De sa prison belge Vincent Reynouard nous prie de diffuser le communiqué suivant:

Chers Amis,

Depuis le 9 juillet, je suis incarcéré à la prison de Forest (Bruxelles).

J'attends de savoir si je serai extradé vers la France qui me réclame afin que j'effectue la peine de un an de prison ferme à laquelle j'ai été condamné en juin 2008 (arrêt de la Cour d'appel de Colmar). Depuis cette date, la France avait lancé un mandat d'arrêt européen contre moi.

J'ignore si je serai finalement extradé, car il est possible que dans cette affaire je puisse bénéficier des lenteurs de l'administration pour obtenir ma remise en liberté. Mais je suis prêt à tout et l'éventualité de la prison en France ne m'effraie pas. Ce serait même un honneur pour le militant que je suis.

Les barreaux peuvent retenir les corps mais ils donnent des ailes à la vérité que l'on tente d'étouffer. Certes, pour l'heure, cela ne se voit pas: je suis en prison dans l'indifférence quasi générale. Mais, comme l'a justement rappelé René-Louis Berclaz, une idée que l'on confine dans un milieu clos s'étiole et disparaît. Seule sa défense au grand jour permet de la maintenir en vie.

En France, c'est parce qu'un Robert Faurisson, un Paul Rassinier, un Henri Roques, un Pierre Marais ou un Pierre Guillaume ont osé braver le tabou qu'une jeune génération a pu connaître le révisionnisme et reprendre le flambeau qui, sans cela, serait tombé à terre pour s'éteindre.

Un jour ou l'autre, à la faveur d'événements que nous ne pouvons ni prévoir, ni provoquer, l'heure sera venue où les peuples seront prêts à recevoir le message révisionniste et, surtout, à en tirer toutes les conséquences historiques, sociales, politiques, morales et même religieuses.

Ce jour-là, il faudra être au rendez-vous. Et pour y être il faudra qu'il existe encore des révisionnistes actifs. Sera-ce le rôle de ma génération? Ou d'une autre? Peu importe, après tout. Nous devons nous considérer uniquement comme les maillons d'une chaîne de transmission. A cette différence près que chaque maillon apporte sa pierre à l'édifice en faisant de nouvelles découvertes qui permettront d'affiner, de préciser et de renforcer toujours plus la thèse révisionniste. Non seulement dans le domaine historique, mais aussi en explorant et en dévoilant toutes les implications sociales du mythe des "six millions".

Pour moi, le révisionnisme est comme un foetus qui se développe sans cesse. Lorsqu'il sera à maturité, alors l'heure sera venue pour lui de jouer son rôle.

Ils se trompent donc gravement ceux qui voient dans le révisionnisme la simple remise en question de l'existence des "chambres à gaz homicides" dans les camps allemands. S'il ne s'agissait que de cela, il y a longtemps que le débat serait clos... Mais, en vérité, les enjeux du débat dépassent la question historique. Et c'est parce qu'il en est parfaitement conscient que Big Brother traque sans pitié les révisionnistes où qu'ils soient.

J'appelle donc tous les vrais opposants au Nouvel Ordre mondial à soutenir la libre recherche en histoire ainsi que le débat global, frontal et sans concession mené depuis maintenant plus de dix ans par l'équipe de Vérité Historique Objective.

Quant à moi, les juges savent que je ne céderai jamais. Je poursuivrai le combat, quels qu'en soient les risques et les conséquences. Pour les Palestiniens, pour l'Allemagne et, surtout, pour les jeunes générations d'Europe afin qu'elles soient débarrassées de ce mythe incapacitant qui tue notre Vieux Continent.

Vincent REYNOUARD
 
Old July 17th, 2010 #2
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Voici l'adresse où l'on peut écrire à Vincent

(c'est recommandé )

Monsieur Vincent Reynouard
Prison de Forest
52 avenue de la Jonction
B-1190 FOREST
(Belgique)
 
Old July 17th, 2010 #3
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Depuis le vendredi 9 juillet le révisionniste Vincent Reynouard, citoyen français âgé de 41 ans et père de huit enfants, est incarcéré à la prison de Forest (Bruxelles).

En l'espace de plus d'une semaine, pas un seul des médias français n'a, à ma connaissance, diffusé la nouvelle.

Il serait bon d'écrire à l'un de nos plus remarquables combattants révisionnistes en lui envoyant une lettre ou une carte à l'adresse suivante :


Monsieur Vincent Reynouard,

Prison de Forest

52, Avenue de la Jonction

B 1190 FOREST (Belgique)



Ceux qui désirent et peuvent venir financièrement en aide à Vincent, à sa femme et à leurs enfants peuvent en toute confiances adresser leurs chèques à :

Monsieur Urbain CAIRAT

Case postale 1528

CH 1820 MONTREUX (Suisse)



en spécifiant qu'il s'agit d'un don à bien vouloir transmettre à Monsieur et Madame Reynouard.

L' incarcération de Vincent Reynouard survient à l'heure même où, sur le plan historique et scientifique et abstraction faite du tamtam holocaustique ou shoatique, les historiens officiels renoncent les uns après les autres à leur ambition de PROUVER la réalité des prétendues chambres à gaz nazies et du prétendu génocide des juifs. Le dernier en date de ces historiens contraints à la reddition est Robert Jan van Pelt, un universitaire juif canadien, auquel je consacrerai prochainement une étude ou un simple article.

Bien à vous. Robert Faurisson
 
Old July 28th, 2010 #4
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Nouvelles de Vincent Reynouard


Communiqué du 25 juillet 2010

Chers amis,

Tout d'abord merci à tous ceux qui, suite à mon incarcération, m'ont écrit à la prison de Forest. N'ayant ni enveloppes ni timbres en nombre suffisant, je ne puis répondre, ce qui me désole. Merci toutefois pour ces témoignages de soutien qui me vont droit au coeur. Je demande à ceux qui souhaitent m'écrire de joindre à leur envoi une enveloppe timbrée (tarif "Europe") pour la réponse.

Le 23 juillet la Chambre du Conseil de Bruxelles a déclaré que le mandat d'arrêt lancé par la France contre moi était valable. L'extradition est donc désormais inévitable. Elle viendra dans une dizaine de jours sans doute.

Mes conseils me demandent d'effectuer certaines démarches pour tenter d'éviter la prison en France ou, au moins, de minimiser la longueur de ma détention. Je n'en ferai rien. Je veux, en effet, qu'on puisse dire qu'en 2010, en France, un père de huit enfants âgés de 1 à 17 ans croupit en prison simplement pour avoir exprimé publiquement les thèses révisionnistes.

Je veux qu'on sache qu'en France, en 2010, un père de huit enfants dont la seule arme est un stylo croupit en prison.

On me répondra que, pour l'heure, la presse n'en parle pas et que 99,9% des gens s'en moquent. C'est vrai. Mais je le répète: notre regard porte plus loin, il porte sur le jour où, des événements aidant, l'état d'esprit des peuples changera. Peut-être serons-nous alors morts. Mais lorsque des chercheurs, libérés des tabous présents, étudieront cette histoire - notre histoire - des années 1990-2010 et qu'ils verront la répression dont les révisionnistes auront été les victimes, alors la conclusion s'imposera.

A l'heure où j'écris, je pense à ma chère épouse et à mes chers enfants.

Je pense à leur état d'esprit... Hier, au parloir, Marina pleurait. Elle m'a dit que mon fils de 14 ans ne mangeait plus et que les cinq "petits" réclamaient leur père. Cela fait mal mais, outre que la Vérité a des droits sur nous, le combat révisionniste que je mène - et dont les implications dépassent largement le domaine de l'Histoire - je le mène précisément pour mes enfants, ainsi que pour ceux des autres, pour les Palestiniens, pour l'Europe, et, plus généralement, pour un monde qui sera débarrassé de ce Nouvel Ordre mondial bâti sur les ruines du IIIe Reich.

Quelles que soient les souffrances, je ne céderai jamais. Les flics, les juges et les prisons n'y changeront rien. La graine est semée, elle croîtra et germera un jour ou l'autre.

V. Reynouard


A vos stylos! Voici l'adresse de Vincent:

Monsieur Vincent Reynouard
Prison de Forest
52 avenue de la Jonction
B-1190 FOREST
(Belgique)
 
Old August 9th, 2010 #5
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Comité de Soutien à Vincent Reynouard is on Facebook



http://www.facebook.com/group.php?gid=146681562013772

Last edited by alex revision; August 9th, 2010 at 08:51 AM.
 
Old August 10th, 2010 #6
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Communiqué sur le cas de Vincent REYNOUARD


8 août 2010


Guillaume FABIEN


En Europe démocratique un auteur, père de huit enfants, est incarcéré pour ses écrits ; la presse libre n’en dit rien du tout depuis 30 jours

Le Français Vincent Reynouard, âgé de 41 ans et résidant en Belgique, est un historien et militant révisionniste, c’est-à-dire un chercheur et écrivain qui conteste publiquement, documents et analyses scientifiques à l’appui, la version officielle de la Seconde Guerre Mondiale. Selon cette version-là les forces du Bien ont, il y a 65 ans, triomphé du Mal en Europe, ainsi préservant la civilisation chrétienne de la barbarie « nazie ». Pour lui, catholique traditionnaliste, c’est plutôt l’inverse qui est vrai : il considère la décadence mortelle que vit l’Europe de nos jours comme la suite inéluctable de la défaite de l’Allemagne en 1945, puis de la propagande de guerre mensongère et, en effet, fantaisiste contre celle-ci.

Sous les yeux des Européens qui avaient survécu à la dernière guerre, cette propagande s’est cristallisée pour s’imposer en Histoire et en l’idéologie des « droits de l’homme », au bénéfice des forces victorieuses mais irrémédiablement destructrices qui règnent sans partage. Pourtant Vincent Reynouard, comme tout révisionniste en une douzaine de pays d’Europe, n’a strictement pas le droit de dire ce qu’il pense, ce qu’il affirme avoir établi par des preuves solides, car non seulement la version imposée est-elle officielle, elle est aussi formellement exclusive, les dissidents qui n’en veulent pas étant réprimés par la loi sans qu’on leur accorde jamais le moindre débat. Les historiens révisionnistes ont beau réclamer un débat public depuis les années 1970 en Europe « libre et démocratique », ils sont classés sans appel comme délinquants, apologistes de crime etc., pour avoir montré que l’histoire d’extermination des juifs par l’Allemagne national-socialiste, notamment dans des « chambres à gaz », est un mythe.

En Belgique Vincent Reynouard est victime de la répression à l’état pur, car après avoir été effectivement condamné à la résidence surveillée chez lui, avec port obligatoire d’un bracelet électronique de contrôle, pour ses activités de publication (il est responsable du périodique Sans Concession), il se trouve maintenant en prison : la Belgique le détient en attente d’extradition vers la France. Celle-ci, dont Reynouard est natif et citoyen, avait lancé un mandat d'arrêt européen contre lui en vertu de sa condamnation en septembre 2007 à Saverne (Alsace) pour avoir écrit une brochure de 16 pages – mais non pas pour l’avoir diffusée ! – contestant « L’Holocauste »*.

Le Professeur Robert Faurisson a récemment terminé un bref article à son sujet avec les trois phrases suivantes :

L'arrestation a eu lieu le 9 juillet. Depuis cette date et jusqu'à ce jour, à moins d'une erreur de ma part, aucun organe de la grande presse ou des médias, aucune agence de presse, en France ou à l'étranger, n'a soufflé mot de l'affaire. Peut-on m'expliquer ce lourd et persistant silence sur l'emprisonnement, pour ses idées, d'un père de huit enfants ?


* Consultable a http://balder.org/judea/pdf/Vincent-...Vous-Cache.pdf
 
Old August 10th, 2010 #7
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Lettre de Robert FAURISSON parue dans RIVAROL


Voici un père de huit enfants. Agé de 41 ans, cet ancien professeur se trouve en prison parce qu'au terme de ses recherches historiques et d'une enquête scientifique il a principalement conclu que les "chambres à gaz nazies" n'ont pas existé ni même pu exister.

Il est Français. Il vit à Bruxelles. En un premier temps, il s'était vu astreindre au port d'un bracelet électronique ; en un second temps, la police belge a fait irruption à son domicile, l'a arrêté, puis jeté en prison.

Les gardiens de cette prison laissent les détenus passer devant sa cellule et l'insulter.

Il apprend que les autorités françaises, usant du "mandat d'arrêt européen", demandent maintenant son extradition vers la France parce qu'un tribunal français l'a condamné pour les mêmes idées, là encore.

L'arrestation a eu lieu le 9 juillet. Depuis cette date et jusqu'à ce jour (25 juillet), à moins d'une erreur de ma part, aucun organe de la grande presse ou des médias, aucune agence de presse, en France ou à l'étranger, n'a soufflé mot de l'affaire. Peut-on m'expliquer ce lourd et persistant silence sur l'emprisonnement, pour ses idées, d'un père de huit enfants ?


Robert Faurisson
 
Old August 12th, 2010 #8
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Voici un communiqué de Vincent Reynouard, actuellement incarcéré pour révisionnisme à la prison de Forest en Belgique:



Le 7 août 2010

Le 4 août, mon avocat a tenté une dernière fois de m'arracher aux griffes de la "justice". Il a plaidé la nullité du mandat d'arrêt européen que la France a lancé contre moi. L'audience a été surréaliste.

Le procureur a voulu démontrer que j'étais bien présent en juin 2008 à mon procès devant la Cour d'appel de Colmar. Il a cité un extrait de ce qu'il prétendait être l'arrêt rendu par cette cour d'appel; on y affirmait que j'avais été présent à l'audience et que j'avais pu m'exprimer en dernier.

Or, je suis le premier à savoir que, n'ayant pas reçu la convocation pour cet appel, je n'étais pas à l'audience. Le président a alors fait remarquer au procureur que, dans le mandat d'arrêt, il était bien spécifié que l'arrêt de Colmar avait été rendu "par défaut", donc en mon absence. Penaud, le procureur a alors souligné qu'il ne possédait qu'un fragment de la copie de l'arrêt, donc qu'il n'en savait pas plus. "A-t-on l'intégralité de cet arrêt?" a finalement demandé le président en se tournant vers les deux assesseurs. "Non", lui fut-il répondu. Bref, depuis le 9 juillet la "justice" belge s'occupait de mon cas sans avoir l'une des principales pièces du dossier.

"De toute façon", fit le président, "nous n'avons pas à juger la valeur du mandat d'arrêt; Mr Reynouard ira s'expliquer à Colmar, c'est tout." Mon avocat rétorqua: "Faux! La loi de 2003 vous oblige à vérifier la légalité du mandat; il doit remplir sept conditions; or la sixième ne l'est pas." A cet instant le procureur lança: "Je cite deux jurisprudences qui affirment le contraire" (comprenez: qui ne font pas obligation aux juges d'apprécier la légalité du mandat).

Ce dialogue de sourds dura encore quelques minutes, puis le président interrompit les débats en disant: "Bon. On va vérifier ce détail. Jugement vendredi [6 août]."

Et, comme prévu, les magistrats ont finalement donné raison au procureur. On pourra cependant s'interroger sur la valeur de la "justice" dans un pays où la jurisprudence s'oppose à la loi.

Cette petite anecdote confirme ce que j'ai toujours dit, à savoir que, dans des affaires dont le vrai Fondement est idéologique, il est absolument vain d'espérer en sortir en s'aidant du droit.

La société se défend même s'il lui faut violer la loi et les sacro-saints principes qu'elle prétend défendre. Les héroïques Ernst Zündel et Germar Rudolf en ont fait l'expérience avant moi, et dans des circonstances bien plus pénibles...

Les révisionnistes sont les principaux et les plus dangereux ennemis de Big Brother. Pour eux, il n'y a ni foi ni loi. Point final.

Je vais donc être extradé vers la France (ce dont je n'avais finalement jamais douté). Quand? Mystère. Mais je tiens bon et ne céderai jamais. Certes, mon corps est emprisonné; obligé de rester 23 h sur 24 dans 10 m2. Mais mon esprit est libre et cette liberté, j'en fais profiter à ceux qui le veulent.

Finalement, j'ai moins d'entraves que tous ces zombis à la solde de Big Brother, gavés de télévision ou d'Internet et sans aucune curiosité intellectuelle. Les vrais prisonniers, ce sont eux; petits bourgeois sans méchanceté mais aussi sans idéal et sans charité vraie. Des tièdes, quoi! Mais attention: "Parce que tu es tiède et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche", a dit le Seigneur (Apoc., III, 16). Au vrai Tribunal les réveils seront douloureux...

Je remercie de tout coeur ceux qui m'écrivent pour me soutenir et pour soutenir mon admirable épouse qui tient bon malgré tous les problèmes dans lesquels une mère de 8 enfants se débat lorsque son mari lui a été enlevé. Le vrai héros, ici, c'est elle. Certains d'entre vous m'ont écrit qu'un jour j'aurai ma statue. Peut-être. Mais si ce jour arrive, je demande que l'on statufie D'ABORD mon épouse et mes enfants.

A bientôt!


Monsieur Vincent Reynouard
Prison de Forest
Cell. 903 C
52 avenue de la Jonction
B-1190 FOREST
(Belgique)
 
Old August 16th, 2010 #9
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Libération de tous les prisonniers politiques

Pour la libération de tous les prisonniers révisionnistes et l'abolition des lois injustes

http://prisonniers.wordpress.com/
 
Old August 18th, 2010 #10
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Nouvelles de Vincent Reynouard


Seul en cellule pendant 6 jours, Vincent Reynouard a de nouveau un compagnon: un Noir non fumeur qui connaissait l'existence du "négationnisme" et que Vincent se charge de former au révisionnisme.

La prison a "gentiment" fait savoir à Vincent qu'elle ne pouvait plus accepter de recevoir de l'argent pour lui sous forme de billets. C'est pourquoi Vincent nous charge de diffuser le communiqué suivant, daté du 14 août 2010:


Chers amis,

Je remercie de tout mon coeur celles et ceux qui m'écrivent en prison.

Derrière les barreaux, chaque lettre est comme un rayon de soleil, un souffle de liberté...

Marina [sa femme] m'a averti qu'après une période très dure les enfants se sont faits à l'absence de leur père. Les petites notamment, qui sont si proches de moi, après une période de prostration vont maintenant mieux. De mon côté je leur écris régulièrement, je leur envoie des dessins et, pour les plus grands, des lettres personnelles.

Loin de nous abattre, ces 36 premiers jours de prison nous ont renforcés, nous ont rapprochés. J'apprends l'allemand, Marina apprend à conduire, des démarches abandonnées sont menées à bien... Nietzsche avait raison: "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts". Chaque jour ma détermination à lutter pour la vérité augmente. Je fais le serment que l'arme qu'ils ont utilisée contre moi se retournera contre eux.

Attention: ceux qui veulent m'envoyer de l'argent - et je les en remercie beaucoup, cela m'aide à améliorer mon ordinaire - devront désormais (sauf impossibilité insurmontable) le faire par virement international.

Les coordonnées sont les suivantes:

IBAN: BE 35.6792.0055.1237
BIC: PCHQE BB

Nom et adresse:

Epi Masse 1190
Av. de la Jonction, 52
1190 Bruxelles

Important: Indiquer mon nom et prénom dans la communication.

Le combat continue, et il continuera jusqu'à la victoire.

Vincent Reynouard

Last edited by alex revision; August 18th, 2010 at 09:42 AM.
 
Old August 19th, 2010 #11
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Nouvelles de Vincent Reynouard


Jeudi 19 août 2010

Madame Reynouard ayant appelé la prison pour demander une autorisation de visite pour un ami, elle apprend que Vincent vient à l'instant de quitter cette prison dans un fourgon de police et qu'il roule actuellement vers la France! Vers Saverne? Colmar? Marina l'ignore.

Evidemment, il faut cesser tout envoi de courrier à Forest...

Nous vous communiquerons son nouveau lieu de détention en France.
 
Old August 20th, 2010 #12
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Communiqué

Vincent est incarcéré à la prison de Valenciennes où il va exécuter la peine ordonnée par la Cour d'appel de Colmar (1 an de prison ferme).

Marina a eu au téléphone l'assistante sociale qui lui a dit qu'en fonction des remises de peine il pourrait être libéré fin janvier/début février (compte tenu de la spécificité du délit, on peut s'interroger sur ces remises de peine: les lui accordera-t-on?).

De même que dans le cas de Ernst Zündel, Vincent peut recevoir du courrier, accompagné éventuellement de photocopies d'articles, mais ni livres ni revues.

Voici son adresse:

Monsieur Vincent Reynouard
Centre pénitencier de Valenciennes
N° d'écrou: 33034 [à ne pas omettre!]
75 rue Lomprez
B.P. 455
59322 VALENCIENNES Cedex
 
Old August 22nd, 2010 #13
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MESSAGE DE VINCENT REYNOUARD


AU SUJET DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION


La courageuse pétition lancée en ma faveur par Paul-Éric Blanrue pose une nouvelle fois le problème des limites à la liberté d’expression. Au nom de quoi pourrait-on en poser ? Afin de répondre à cette question cruciale, interrogeons-nous : pourquoi, de manière générale, limite-t-on la liberté ? [1] L’image d’une barrière portant l’écriteau : « Interdit, danger » me paraît être la meilleure des réponses : on limite la liberté pour protéger.

Vient tout d’abord la protection de l’individu, de l’intégrité de son corps, de sa vie, de sa réputation et, dans certaines sociétés religieuses, de son âme. D’où toutes les lois réprimant, dans le domaine de l’expression, l’appel à la violence, la provocation au meurtre, l’injure, la diffamation, l’atteinte à la vie privée (la médisance) et aussi, dans les sociétés religieuses, le blasphème et l’hérésie.

À un niveau plus général vient la protection de la société en tant que garante du Bien commun, donc de la paix civile et de la vie de ses citoyens. Ainsi se justifient les lois réprimant la subversion, qu’elle soit directe (appels à la révolte…) ou indirecte (promotion d’idées contraires à l’idéologie régnante).

Naturellement, ces lois limitatives qui reflètent la culture d’un peuple vont pouvoir varier suivant le temps et le lieu. Peut en outre se poser le problème de l’excès de pouvoir. Cependant, l’abus ne remet jamais en cause le principe en lui-même. Voilà pourquoi je ne condamne pas, en soi, l’existence de lois qui restreignent la liberté, y compris celle de s’exprimer. Mais il faut impérativement éviter les excès de pouvoir, en commençant par les dénoncer lorsqu’ils surviennent.

Les lois dites « antirévisionnistes » sont-elles abusives ? Telle est la question. Plusieurs arguments sont avancés pour y répondre négativement.

J’écarterai rapidement le premier qui consiste à invoquer la « souffrance » des victimes qu’il faudrait protéger des atteintes intolérables. Cet argument pourrait avoir quelque valeur si les révisionnistes niaient l’existence des persécutions antisémites sous Hitler et comparaient les camps de concentration à des colonies de vacances. Mais il n’en est rien.

Contrairement au message véhiculé dans les médias, les révisionnistes ne sont pas des « négateurs » ; s’ils dénoncent les mensonges de la thèse officielle, ils essaient en même temps de découvrir et d’expliquer ce qui s’est vraiment passé. Et dans cette histoire – plus – vraie, les souffrances des victimes restent dramatiquement présentes.

Un deuxième argument avancé pour justifier les lois antirévisionnistes consiste à prétendre que l’« entreprise négationniste (…) relève de l’antisémitisme, lequel n’est pas une opinion mais un délit ». [2]

Dans un premier temps, je répondrai que si le lien entre le révisionnisme et l’antisémitisme était si évident, si manifeste, il n’y aurait pas eu besoin, en France par exemple, d’une loi antirévisionniste ; le dispositif légal de 1972, réprimant le racisme (donc l’antisémitisme), aurait suffi.

En vérité, le lien est si peu évident qu’il faut un habile raisonnement pour prétendre l’établir. Ce raisonnement, je l’ai entendu plusieurs fois, sorti de la bouche même des avocats qui, dans des procès, plaidaient contre nous (je pense notamment à Me Lorac et Me Korman). Le voici, à peine résumé :

« Depuis des siècles, les antisémites véhiculent l’image des Juifs qui mentiraient et se livreraient à des manœuvres malhonnêtes pour voler de l’argent et ainsi, devenir le peuple le puissant de la terre (cf les Protocoles des Sages de Sion). C’est exactement le message des négationnistes, car ils disent qu’on ment avec des histoires de Shoah, que l’on est assez puissants pour imposer ce mensonge au monde entier et que l’on en profite pour voler de l’argent à l’Allemagne, à la Suisse, à l’Autriche, etc. Conclusion : le négationnisme est une forme moderne de l’antisémitisme traditionnel. Aujourd’hui, on ne dit plus : « Mort aux Juifs », mais « Les Juifs ne sont pas morts » ; l’objectif final est cependant le même ».

Dans ce raisonnement, une phrase est capitale : « Ils disent qu’on ment avec nos histoires de Shoah ». Certes. Mais si, effectivement, la Shoah n’est qu’un mythe ? Que dire de ceux qui fuient tout débat depuis plus de 30 ans afin de pouvoir continuer à raconter leurs histoires : ne sont-ils pas des menteurs conscients ? Que dire des lois votées un peu partout pour protéger ce mensonge historique, et celui-là seul : ne sont-elles pas la preuve de la puissance de certains lobbies juifs ? Et que dire des milliards versés à Israël par l’Allemagne en « réparations » du (prétendu) génocide : ne s’agit-il pas d’une énorme escroquerie ?

On le voit : l’argumentaire développé par les avocats juifs repose entièrement sur la réalité du (prétendu) « Holocauste ». Si cette réalité est controversée, l’argumentaire s’effondre comme un vulgaire château de cartes. Avant, donc, de l’utiliser, il faudrait permettre la libre recherche et la libre confrontation des points de vues. Il faudrait permettre un débat ouvert et loyal sur le (prétendu) « Holocauste ».

Or, c’est précisément cet argument - péremptoire - qui est utilisé pour interdire non seulement tout débat, mais aussi toute expression publique des thèses révisionnistes. En conséquence, la situation est celle-ci : on nous dit : l’ « Holocauste » est une vérité historique, donc le nier relève de l’antisémitisme. Mais l’antisémitisme est un délit donc la contestation de la réalité de l’ « Holocauste » doit être interdite.

Dépouillé de toutes ces étapes intermédiaires, ce raisonnement devient : « l’Holocauste » est une réalité, il n’y a pas à discuter de cela, donc ceux qui veulent en discuter doivent être condamnés. » Nous nageons dans le plus affreux des arbitraires.

Un troisième argument en faveur des lois antirévisionnistes consiste à dire que la contestation de l’ « Holocauste » vise à rétablir le national-socialisme.

Sans doute. Mais si, effectivement, la Shoah n’est qu’une calomnie, alors les personnes qui en sont accusées et, plus généralement, le régime qui en est accusé doivent être réhabilités sur ce point. Ce n’est que justice.

On me répondra que l’entreprise révisionniste cherche in fine une réhabilitation globale du national-socialisme afin de frayer à nouveau la voie à cette idéologie.

- Dois-je en déduire que, débarrassé de l’accusation n°1 portée contre lui, l’hitlérisme exerçait un attrait irrésistible sur les masses, tant il s’agirait d’une idéologie positive ?

- Mon Dieu, non !, me rétorquera-t-on. Avec ou sans Shoah, le nazisme reste une idéologie odieuse par son impérialisme, son mépris des autres et sa négation absolue de la liberté individuelle.

- Alors, que craignez-vous ? Puisque cette idéologie est une horreur, pourquoi avez-vous peur de la voir réhabilitée ? Et, surtout, puisque, avec ou sans Shoah, le national-socialisme reste indéfendable, alors pourquoi cette loi qui interdit de contester l’existence de crimes contre l’humanité ?

On le voit, loin de justifier l’existence de la loi Gayssot, ce troisième argument se retourne au contraire contre ceux qui le lancent. Car il démontre finalement que pour les anti-révisionnistes, il ne s’agit pas de défendre une vérité historique, mais une « vérité » politique qui leur sert d’arme dans le combat idéologique. Le prétendu « Holocauste », c’est l’assurance qu’aucun débat serein et loyal ne sera jamais possible qui permettrait de comparer objectivement la pertinence des idéaux libéraux et celle des idéaux fascistes. En verrouillant l’histoire, on verrouille la discussion politique. Exemple flagrant d’abus de pouvoir !

Reste un quatrième argument, d’essence sioniste : « En niant la Shoah, nous dit-on, vous voulez saper la légitimité d’Israël et, ainsi, permettre un nouvel « Holocauste. »

Tout d’abord, je soulignerai que ces considérations géopolitiques n’ont pas à intervenir dans une controverse qui, par nature, reste exclusivement sur le terrain de l’Histoire. Les Allemands ont ou n’ont pas exterminé les juifs entre 1941 et 1945. C’est l’un ou l’autre, et la bonne réponse ne saurait dépendre des événements actuels au Moyen-Orient. Dans ce débat, c’est l’historien qui doit répondre, pas le géopoliticien et encore moins le sioniste.

J’ajouterai que la vérité sur le prétendu « Holocauste » aura nécessairement des répercussions au Moyen-Orient. À partir de 1945 (voire même dès 1942) les sionistes ont utilisés les bobards de guerre alliés pour appuyer leurs projets. Ce n’est pas un hasard si Israël a vu le jour moins de deux ans après la fin du grand procès de Nuremberg qui officialisa le mythe. Sans la Shoah, Israël n’aurait pas vu le jour. Dès lors, avec l’effondrement du mythe, l’État juif s’écroulera nécessairement.

Y aura-t-il pour autant un nouvel « Holocauste » ? Je ne le crois pas, même si des débordements inévitables surviendront certainement. Mais que voulez-vous ? On ne peut pas impunément maintenir une situation d’injustice pendant plus de 60 ans… Un jour ou l’autre, il faut payer. Personnellement, je pense que les Juifs gagneront beaucoup à évacuer pacifiquement Israël plutôt qu’à s’acharner à rester jusqu’au jour – inévitable - où l’expulsion surviendra.

Bien que cela puisse paraître cynique, je déclare que, tout bien pesé, la victoire du révisionnisme serait un moindre mal pour les sionistes.

La conclusion de tout cela ? C’est que rien, absolument rien, ne justifie les lois dites antirévisionnistes. Celles-ci ne sont que des abus de pouvoir perpétrés par des individus qui craignent les discussions politiques et géopolitiques. Des individus qui espèrent maintenir aussi longtemps que possible un état des choses voulus par eux.

Pour l’instant, les peuples du monde occidental cautionnent, consciemment ou non, ce mythe. Ils l’acceptent parce qu’ils voient ou sentent confusément que le Nouvel Ordre mondial garant de leurs pulsions hédonistes trouve dans l’ « Holocauste » une arme permettant d’empêcher radicalement toute discussion gênante, donc toute remise en question déchirante.

Peu importe qu’il s’agisse d’une calomnie proférée contre des millions d’hommes (d’Hitler à Pie XII en passant par des personnes morales comme la Croix-Rouge) ; peu importe que cette calomnie soit aussi à l’origine de drame de tout un peuple : le peuple palestinien. J’ai Internet, mon portable, mon écran plat, etc., voilà où je mets mon idéal de vie. Pour le reste, j’espère juste que, le temps aidant, tout s’arrangera et que tout le monde pourra un jour bénéficier de mon standing de vie…

Cette indifférence quasi-générale ne doit cependant pas nous accabler. Car notre devoir est de nous opposer au mensonge, à l’injustice et à la calomnie. Nous devons donc agir sans nous soucier ni de la réussite, ni de la défaite. Nous devons répéter sans cesse : les prétendues « chambres à gaz » homicides dans les camps allemands n’ont pas existé, l’ « Holocauste » est un mythe, les « six millions » une estimation délirante et les lois antirévisionnistes des abus de pouvoir indignes de sociétés éclairées.

On me reproche d’être une « tête brûlée », de me revendiquer du catholicisme traditionaliste et du national-socialisme. La plupart de ceux qui le font ne m’ont pas lu. Ils ignorent aussi bien ce que sont mon catholicisme et mon national-socialisme. Qu’ils commencent par me lire. Ensuite, on pourra discuter sur du concret.

Les forces que nous combattons sont très puissantes. Mais fondées sur le mensonge, leurs pieds sont en argile. Prenez l’exemple de la répression : grâce à une loi taillée sur mesure, les puissants peuvent nous pourchasser, nous juger, nous condamner, nous voler notre argent, nous arracher à nos familles et nous jeter entre quatre murs sinistres. Sur le moment, lorsque le peuple se fait complice par son approbation ou son silence apeuré, cette façon d’agir peut paraître d’une redoutable efficacité.

Mais le jour où, suite à des événements extérieurs, les consciences changeront et les tabous vacilleront, le traitement qui nous aura été infligé témoignera avec force pour nous et contre eux. Quoi ! Ils n’avaient que leurs stylos ; ils réclamaient un débat loyal pour confronter les arguments et vous, vous qui possédiez des millions, les télévisions, les radios et les journaux, vous les avez pourchassés, condamnés, ruinés, jetés en prison, arrachés à leurs familles ! C’étaient des antisémites, des fachos, des nazis, dites-vous ? Allons bon ! La valeur d’un argument ne dépend pas de celui qui l’avance ; cette valeur est intrinsèque. Ils menaçaient la sécurité ? Allons bon ! Au milieu du chahut fait par vos télévisions, leurs voix n’étaient pas un cri ni même un chuchotement, mais un simple murmure. Mais pour vous, ce murmure, c’était trop. Vous deviez vraiment craindre la force de leur message pour réagir ainsi. Or, seule la vérité a de la force. Aussi cela me suffit-il pour conclure qui, dans cette affaire, disait vrai .

Telle est la raison pour laquelle aujourd’hui, nous devons souffrir. Contrairement à ce que certains pensent, nos souffrances ne sont pas vaines ; elles sont comme des graines que nous semons.

Demain, la récolte sera abondante.

V.R.



[1] Je parle de la liberté au sens moderne du mot, c’est-à-dire de la liberté individuelle, fondée sur les droits de l’homme selon lesquels il n’y a pas de nature humaine, l’individu se construisant chaque jour selon sa volonté propre, une volonté qui, pour se déployer, doit être assurée des libertés essentielles.

[2] Argument développé encore une fois il y a peu, par l’avocat de l’Association des fils et filles de déportés juifs de France, Me Didier Bouthors, devant la Cour de cassation (voy. La Croix, 10 mai 2010).
 
Old August 25th, 2010 #14
alex revision
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Une lettre de Vincent Reynouard


Le 20 août 2010

Chers amis,

Le 19 [août] j'ai été conduit sous escorte policière jusqu'à la frontière pour être remis aux autorités françaises. A midi, je me suis retrouvé à la Maison d'arrêt de Valenciennes où je vais purger ma peine d'un an de prison ferme. Si l'on tient compte du temps passé à Forest et des remises de peine, je sortirai entre le 5 février et le 8 avril 2011.

Merci encore, et de tout coeur, à ceux qui m'ont écrit en Belgique.

J'espère qu'en France j'aurai toujours le même plaisir à correspondre avec vous tous. Attention: ne plus envoyer ni argent ni livres; tout cela sera automatiquement refusé. Pour ceux qui veulent continuer à m'aider à améliorer mon ordinaire, les références bancaires de la prison sont données en fin de lettre. On peut aussi m'envoyer des mandats-cash, ce qui paraît être ici la méthode la plus utilisée.

A l'heure actuelle, je suis seul dans une cellule très propre et très claire, avec lavabo et W.C. Ma méthode d'allemand m'ayant été rendue, je peux continuer l'apprentissage de cette langue difficile. J'en suis arrivé à la leçon 27, avec 14/20 au dernier contrôle: c'est encourageant.

Une dame adorable m'a envoyé le matériel nécessaire pour apprendre à faire des aquarelles. Je vais donc, là aussi, pouvoir réaliser un autre rêve: me perfectionner en dessin.

Ici, à Valenciennes, le personnel est très aimable. Je n'ai vraiment pas à me plaindre, bien au contraire.

La seule chose qui me pèse est d'être séparé de mon épouse et de mes enfants. Je me console en leur écrivant et en leur envoyant des dessins. Je pense également à tous ceux qui, par le passé ou aujourd'hui, ont été ou sont bien plus malheureux que nous.

Finalement, quelle est ma situation? Certes, je suis totalement privé de liberté, enfermé 23h/24 dans 10 m2. Mais j'apprends l'allemand, je dessine, je lis, je prends des notes, je réfléchis...

Pendant ce temps Marina, aidée par notre fils Alexis, s'occupe des petits enfants, de la maison, des démarches, etc. A cela s'ajoute l'angoisse de me savoir en prison. Oui, vraiment, le vrai héros dans cette épreuve, c'est Marina. Car c'est elle qui souffre le plus, qui s'épuise le plus, et qui s'angoisse le plus. Tout cela sans jamais se plaindre et en me gardant toujours sa fidélité.

La postérité a souvent oublié ces mères et ces épouses dévouées qui, dans l'ombre, ont secondé, ont souffert, ont pleuré aussi. C'est profondément injuste.

Si, demain, on nous rend hommage, je ne voudrais pas apparaître sans Marina et les enfants. Et dès aujourd'hui je demande à tous ceux qui m'écrivent de joindre si possible à leur envoi un mot d'encouragement à mon épouse: je le lui transmettrai.

De tout coeur, merci à tous!

Vincent Reynouard


Pour m'aider en prison vous pouvez:

- m'envoyer des timbres français ou pour l'Europe (timbres bleus); sachant que j'enverrai à mes correspondants des dessins, j'ai également besoin de timbres pour lettres allant jusqu'à 50 g;

- m'envoyer un mandat-cash, à mon nom, à la Maison d'arrêt de Valenciennes;

- effectuer un virement bancaire. Voici les coordonnées de la banque valables pour les virements venant du monde entier (bien mentionner là aussi mon nom [et mon numéro d'écrou]:

IBAN : FR 76 1007 1590 0000 0010 1785 969

BIC : BDFEFRPPXXX

Titulaire du compte :

MA Valenciennes
A.P – Régie comptes nominatifs
75 rue Lomprez, BP 80 455
59322 Valenciennes Cedex



Last edited by alex revision; August 25th, 2010 at 08:36 AM.
 
Old August 26th, 2010 #15
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Voici un message urgent de la part de Vincent, dans une lettre datée 23 août 2010:

(...)

Je vous écris car ce matin j'ai appris avec horreur que je ne pouvais recevoir par courrier ni timbres-poste ni même enveloppes-réponses déjà timbrées: Rien! Nos amis doivent donc le savoir s'ils ne veulent pas faire des envois en pure perte. Surtout, qu'ils mettent bien leur adresse sur la lettre et qu'ils ne se contentent pas d'une enveloppe-réponse timbrée, car je ne l'aurai pas et ne pourrai ainsi leur répondre.

Finalement, alors que je pensais bénéficier d'un meilleur régime ici qu'à Forest, c'est le contraire qui advient: plus de livres, plus de revues, plus de timbres, plus rien!

Quant à un ordinateur en cellule, théoriquement le règlement général des prisons françaises m'y donne droit; mais ce règlement ne s'applique pas à Valenciennes! Evanouï, donc, l'espoir d'un ordinateur.

Sachant que je suis limité en timbres (il faut en acheter via la prison, mais c'est seulement une fois par semaine et il n'y en a qu'à 0,56 et 0,51 euros, pourriez-vous envoyer un email à [...] pour lui dire que l'histoire de l'ordinateur c'est râpé. Merci.

PS: Pour financer les nombreux timbres à acheter, des mandats-cash seront les bienvenus.

Amitiés. V.R

Last edited by alex revision; August 26th, 2010 at 08:14 AM.
 
Old August 31st, 2010 #16
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Une radio a osé parler de l'incarcération de Vincent Reynouard!

Mardi 31 août 2010


Jusqu'à présent les médias ont observé un silence complet sur l'emprisonnement de Vincent Reynouard. Nous avons appris qu'aucune agence de presse n'avait diffusé l'information. Une radio vient de briser l'omertà:

Radio Courtoisie, 95.6 mHz: Honneur à elle!

Ce matin, mardi 31 août, était rediffusée sur cette radio une émission diffusée en direct hier soir, lundi 30 août, qui avait pour titre "Le Rendez-Vous politique de la réinformation", émission consacrée, entre autres, à l'insécurité et aux prisons. Présents: Henry de Lesquen, président de Radio Courtoisie, Jean-Philippe Arlaud, ancien commandant de police, Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, Eric Letty, directeur de la rédaction de "Monde & Vie". Annonçant la seconde partie de l'émission, Henry de Lesquen explique: "J'aurais envie de commencer d'ailleurs la seconde partie de cette émission en disant qu'il y a au moins des délits pour lesquels on trouve des places dans les prisons, ce sont les délits d'opinion puisqu'on vient de jeter Monsieur Vincent Reynouard en prison en France pour un délit d'opinion, le seul délit d'opinion, à ma connaissance bon, ce n'est pas le seul mais en tout cas c'est celui qui est pénalisé le plus gravement qui est le délit de révisionnisme ou encore on dit 'négationnisme', c'est-à-dire que Vincent Reynouard est un militant, ce n'est pas un historien, c'est un militant révisionniste et en raison de ses opinions il a été mis en prison; il n'a pas été condamné à une amende:

il a été condamné à de la prison. Voilà. Je vous donne rendez-vous, chers amis de Radio Courtoisie, dans deux minutes." Et deux minutes plus tard:

[Annonce des sujets qui vont être traités] 6°/ La mise en détention pour un délit d'opinion de notre compatriote Vincent Reynouard. (...)

Nous allons donc parler du cas de Vincent Reynouard qui est donc en prison, dans une prison française, après avoir été extradé de Belgique [en vertu d'un mandat d'arrêt européen]. Le seul crime qu'il ait commis ou le seul délit qu'il ait commis, c'est d'avoir émis une opinion interdite sur le sujet des chambres à gaz dans les camps de concentration.

JYLG: Il a diffusé un opuscule de 16 pages, je crois, révisionniste, qui lui a donc valu d'être condamné à un an de prison par la Cour d'appel de Colmar en première instance, d'abord, puis par la Cour d'appel de Colmar ensuite.

Alors, vous me direz: un an de prison, en général, quand on est condamné à un an de prison, on ne le fait pas puisque justement on manque de place dans les prisons et là, en l'occurrence, on a trouvé une place; en l'occurrence, ce père de famille de 8 enfants a eu beaucoup de chance puisqu'on lui a trouvé une place dans une prison!

Il était en Belgique et le gouvernement français a obtenu son extradition et il est maintenant en détention à la prison de Valenciennes. C'est quand même un événement dont la presse n'a absolument pas parlé. Or, la réinformation, ça consiste à parler aussi des événements réels dont la presse et les grands médias ne parlent pas; et c'est un événement important puisque c'est la première fois en France, depuis très, très longtemps, que quelqu'un est en prison exclusivement non pas pour un acte, non pas pour une violence, non pas pour un vol exclusivement pour l'émission d'une opinion. Alors, on va dire, effectivement: "Ah oui, mais, c'est une opinion odieuse", ce qui n'est évidemment pas un argument. La question de savoir si l'opinion est odieuse ou pas n'est pas un argument pour savoir si on doit mettre quelqu'un en prison puisque jamais aucun régime n'a mis en prison les gens dont il trouvait les idées sympathiques: ni Mao, ni Staline, ni Kim Il-Sung, personne ne met en prison les gens dont il trouve les idées sympathiques.

Donc dire "il a des idées odieuses" ce n'est évidemment pas un argument recevable; de même que dire: "Oui mais c'est contraire à la vérité" n'est pas non plus recevable dans la mesure où dans les domaines historiques, dans les domaines scientifiques ou dans les domaines politiques on considère, dans les sociétés européennes depuis très longtemps parce que ça ne remonte pas seulement à la Déclaration des droits de l'homme, ni à la Renaissance, ça remonte à la réforme papale du XIe siècle et même au-delà, aux Grecs: est vrai dans ces domaines-là ce qui est librement réfutable; c'est-à-dire qu'on peut dire: une proposition est vraie si d'autres peuvent essayer de démontrer qu'elle est fausse. Eh bien, malgré cela, Vincent Reynouard est en prison, en France, pour délit d'opinion et ça, je crois que c'est un événement qui mérite d'être souligné.

Cela a valu à la France, c'est quand même un peu triste, des déclarations des autorités iraniennes et des autorités vénézuéliennes pour condamner cette atteinte aux libertés, ce qui est évidemment un petit peu ironique mais, après tout, la vérité c'est qu'effectivement il y a des choses qu'on peut dire à Paris et pas à Téhéran, mais il y a aussi des choses qu'on peut dire à Téhéran mais qu'on ne peut pas dire à Paris.

HdL: Allez dire à Téhéran que Mahomet n'est pas...

JYLG: Voilà! C'est permis à Paris mais c'est pas permis à Téhéran, par contre d'autres choses qui ne sont pas permises à Paris sont permises à Téhéran. En tout cas ça pose véritablement le problème de la liberté d'expression et le fait qu'on mette en prison, pour la première fois vraiment depuis très, très longtemps, quelqu'un EXCLUSIVEMENT pour des écrits, eh bien, c'est effectivement préoccupant parce qu'il ne faut pas se faire d'illusions: aujourd'hui on commence par un cas de délit d'opinion révisionniste mais je signale que la même loi prévoit de mettre en prison, même si on ne le fait pas pour le moment, pour délit d'opinion "raciste" et on sait très bien que des tas de gens ont été condamnés et pas seulement d'ailleurs, par parenthèse, à "l'extrême droite", mais dans tous les milieux...

HdL: Brice Hortefeux...

JYLG: Je n'osais pas le dire! ...pour des propos qui n'étaient pas politiquement corrects, dans le domaine de l'immigration ou dans d'autres domaines. Je crois qu'il est extrêmement grave, extrêmement grave, vraiment, je pèse mes mots, de mettre quelqu'un en prison pour délit d'opinion, en France, en 2010. Alors, il y a un historien qui fait circuler une pétition, d'ailleurs bien écrite: Monsieur Blanrue. Cette pétition, nous l'avons mise à disposition, à connaissance des lecteurs de Polémia puisqu'elle est en ligne sur Polémia mais elle circule aussi... C'est d'ailleurs intéressant de voir qu'elle suscite un intérêt de milieux extrêmement différents car je crois que la liberté d'expression c'est un sujet qui mérite de s'y intéresser au-delà des clivages politiques.

HdL: Jean-Yves Le Gallou, demander la libération de quelqu'un qui est en prison pour une opinion qu'il a soutenue, ce n'est pas soutenir l'opinion. M. Badiou, par exemple, est un philosophe marxiste. Il dit beaucoup de bien de Staline, Lénine, Marx, Engels, bien sûr, mais aussi Mao et Pol Pot, ses opinions sont odieuses, mais s'il y avait une loi qui permettrait de mettre en prison M. Badiou pour ses opinions je serais le premier à signer une pétition pour la libération de M. Badiou. Vous aussi, je suppose, Eric Letty?

EL: Oui, tout à fait. Ou de Georges Frêche, qui aime bien les statues...

HdL: Vous êtes pour la libération de M. Badiou. [inaudible] Eh bien, ce qu'il faut dire c'est que, d'une part, effectivement il y a deux principes de liberté * c'est bien la peine d'avoir une devise qui s'appelle Liberté Egalité Fraternité pour qu'on ose mettre en prison quelqu'un qui a une opinion non conforme à l'opinion dominante: la loi du 13 juillet 1990 qui a permis de mettre M. Vincent Reynouard en prison en France * Vincent Reynouard qui est français d'ailleurs, habitant la Belgique...

JYLG: Il était réfugié en Belgique; il aurait pu se réfugier plus loin, peut-être, je ne sais pas...

HdL: La loi du 13 juillet 1990 c'est la loi Gayssot. M. Gayssot était un député communiste, donc une loi communiste, d'esprit totalitaire, qui impose une opinion par la force de la loi. Et ça c'est dramatique. C'estdramatique, d'ailleurs, parce que, en fait, c'est contre-performant parce que les gens qui ne sont pas historiens, comme moi, et qui se disent "Mais enfin, c'est quand même bizarre: on n'a pas fait une loi pour interdire aux gens de dire que la Terre est plate. Si quelqu'un veut dire que la Terre est plate on ne peut pas le lui interdire. Vraiment, quel est le problème?" et on fait une loi pour punir les gens qui prétendent que les morts dans les camps de concentration allemands ne sont pas morts avec le gaz mais d'une autre manière. Bon, ça c'est assez incompréhensible. Cela s'appelle le délit de contestation de crimes contre l'humanité et c'est un délit passible de la peine de prison.
Le problème c'est que, quand on n'est pas spécialiste d'une question, on fait confiance aux spécialistes de la question, aux historiens en l'occurrence. Mais à une condition! C'est que la liberté de discussion soit possible. Comment peut-on faire confiance à des spécialistes d'une question s'il n'y a pas de possibilité de contredire et si on n'oblige pas ceux qui défendent la position officielle à réfuter? Et ça va très loin: en dehors de la question de la loi proprement dite, le terrorisme intellectuel peut suffire.

Dans la question du climat il a presque réussi, jusqu'à une date récente, à empêcher un vrai débat sur la thèse du réchauffement climatique soutenue par le GIEC (Organisation météorologique mondiale). Donc il faut vraiment accepter la liberté de discussion. Donc cette loi est monstrueuse dans son principe. J'ajoute, puisque je rappelle, Eric Letty, aux auditeurs de Radio Courtoisie que vous êtes directeur de la rédaction de "Monde & Vie" et que votre revue est une revue catholique, qui se proclame comme telle: ce qui est grave dans cette affaire, c'est qu'on a institué une loi contre le blasphème. On peut dire en France les pires horreurs sur Jésus de Nazareth, Jésus-Christ, qui est le Messie des chrétiens...

EL: Malheureusement on ne s'en prive pas.

HdL: ...on ne s'en prive pas. Mais on ne risque rien. On n'ira pas en prison quand on aura dit les pires horreurs sur Jésus. On peut même d'ailleurs prétendre qu'il n'a pas existé, on n'ira pas en prison non plus, aussi absurde que soit cette thèse. Mais si on commet le blasphème, non pas contre la religion du Golgotha, le christianisme, mais contre la religion de la Shoah, alors, là, on va en prison. La loi Gayssot est une loi qui punit le blasphème contre la religion de la Shoah. Alors, il faudrait savoir si c'est la religion officielle de la République française et si on a le droit de blasphémer la religion chrétienne mais pas la religion de la Shoah.

EL: Je crois qu'il y a quelque chose qui est assez incompréhensible, d'ailleurs, c'est que, outre le fait, comme le disait Jean-[Yves] Le Gallou, moi je suis historien quand même de formation, que l'histoire en soi se fait à travers des opinions contradictoires. Ça, c'est très net. Et donc là on sort de l'histoire; la loi Gayssot ferme l'histoire, en fait. Je ne suis pas du tout révisionniste et j'en parle d'autant plus librement...

HdL: Si vous l'étiez vous ne pourriez pas le dire! Alors ce n'est pas la peine de le dire. Moi je le dirais volontiers si c'était libre mais, franchement...

EL: Quoi qu'il en soit, je veux dire que le domaine historique est là fermé et remplacé par un domaine, effectivement, qui relève du dogme. Mais, ensuite, quand on nous parle de... il faudrait savoir où on se situe, si l'on se situe dans une espèce de religion, comme vous le disiez, d'Etat, ou pas, mais...

HdL: J'espère qu'il y a une religion de la Shoah qui est protégée par des lois contre le blasphème!

[Ici, Eric Letty explique que le débat sur le révisionnisme est totalement libre aux Etats-Unis, ce qui n'est vrai que dans la théorie - NDLR]

EL: Vous disiez tout à l'heure que c'était la première fois depuis très longtemps qu'il y avait quelqu'un qui avait été incarcéré pour un délit d'opinion. Oui, mais je vous rappellerai quand même que, sur un thème qui est celui de l'avortement, le Dr Dor avait été condamné à des peines de prison pour avoir récité un rosaire devant un hôpital; on n'est quand même pas très très loin...

HdL: Ce n'était pas un délit d¹opinion! Non, non. Ce n'était pas une question d'opinion. Non, non. Je dois dire que sur cette loi antirévisionniste Gayssot, ce qui est extravagant, c'est qu'on ne sait pas où commence et où finit le révisionnisme parce que: est-ce que le fait de nier, par exemple, l'authenticité de la chambre à gaz du Struthof en Alsace c'est déjà du révisionnisme? Ou bien est-ce que dire qu'il n'y avait pas deux chambres à gaz à tel endroit mais une seule c'est du révisionnisme? Si on dit qu'il n'y avait pas eu 6 millions de morts mais 5 millions 500.000, alors on va nous dire "Mais vous tuez une deuxième fois les 500.000 morts que vous ôtez de la statistique!" Et ainsi de suite. C'est absurde.

JYLG: Henry, avant de venir, il se trouve que j'ai regardé le livre d'Histoire que j'ai eu en Terminale, il y a beaucoup d'années, il y a 40 ans... Mais enfin, bon, c'était un livre d'Histoire, dans une collection dirigée par Jean-Baptiste Duroselle, qui est tout de même un très grand historien, et qui était diffusé dans à peu près 80% des lycées à l'époque: eh bien, le texte dans le chapitre consacré à la seconde guerre mondiale, la période d'histoire étudiée à l'époque dans les Terminales, c'était 1914-1945, dans le chapitre sur la seconde guerre mondiale, le passage qui concerne ces événements serait aujourd'hui susceptible d'être condamné pour révisionnisme, ce qui pose quand même un véritable problème. Alors peut-être qu'on a raison aujourd'hui et qu'on avait tort il y a 40 ans, bien sûr...

HdL: Mais on n'a pas raison de mettre les gens en prison pour leurs opinions, ça, non!

JYLG: Je crois qu'au-delà même de ces aspects on touche à un aspect philosophique par rapport à l'identité européenne qui est que, sur les sujets non religieux, le critère essentiel, je dirais même unique, de la vérité, c'est la réfutabilité, la possibilité de réfuter, la possibilité de discuter. Et donc, là, je crois qu'il y a une atteinte grave aux libertés et le problème, comme toujours, est que ça commence comme ça, on sait comment ça commence, on ne sait pas comment ça continuera.

EL: Si je peux me permettre de prolonger le paradoxe que vous évoquiez tout à l'heure à propos de Jean-Baptiste Duroselle: il faut se rappeler quand même que Paul Rassinier, qui est tout de même le... le...

HdL: ...fondateur de l'école révisionniste française

EL: ...était un ancien déporté qui était du parti socialiste et aujourd'hui, si la loi Gayssot lui avait été appliquée, il passait d'un camp de concentration allemand à une prison française...

[Changement de sujet]
 
Old August 31st, 2010 #17
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[Vincent Reynouard répond au texte de Morice,

« Paul-Eric Blanrue franchit la ligne brune »

posté sur le site agoravox.fr le 11 août 2010]




Réponse à un ignorant aveuglé par sa haine



Suite à la pétition lancée par P.-E. Blanrue pour obtenir ma libération et l’abrogation de la loi antirévisionniste française (loi Fabius alias Gayssot), un texte a été diffusé sur Internet, qui attaque P.-E. Blanrue et moi-même.

La copie qui m’en est parvenue en prison ne mentionne pas l’auteur. Peu m’importe, puisque je n’ai jamais attaqué une personne en elle-même, préférant toujours un débat centré sur les idées et les faits.

L’auteur ne connaît pas le dossier qu’il traite. Il s’est contenté de glaner, sans un minimum de vérification élémentaire, des « informations » qui circulent notamment sur Internet. Aussi commet-il de nombreuses erreurs factuelles. Il écrit par exemple que, professeur à Honfleur, j’aurais « proposé à [m]es élèves un exercice sur les statistiques de la mortalité dans le camp d’Auschwitz en [m]e basant sur une publication révisionniste ».

Il y a bien longtemps que j’ai rectifié cette fausse information : il ne s’agissait pas d’Auschwitz mais de Dachau, et, surtout, le document sur lequel je me fondais devait être un document officiel, publié par un ministère français. Pour des raisons inconnues — mais qu’on devine aisément — il ne l’a pas été et a dormi dans des cartons pendant des années, jusqu’au jour où, en compagnie d’autres papiers, il a été jeté. Un sympathisant révisionniste qui travaillait dans l’administration concernée a compris son importance et l’a fait parvenir à l’équipe de la Revue d’histoire révisionniste qui l’a publié (dans son no 2, je crois, sous le titre « Les graphiques de Dachau »). Voilà l’histoire…

Ce diagramme est capital car il démontre, chiffres à l’appui, que la mortalité dans ce camp a explosé à partir d’octobre 1944, date où l’Allemagne se disloquait. Il confirme ainsi que les spectacles terribles trouvés à la libération ne correspondaient nullement à l’état « normal » du camp, mais qu’ils étaient dus à une situation exceptionnelle.

C’est par accident que ce document a été publié par les révisionnistes. Si les vainqueurs de 1945 avaient été honnêtes, ils l’auraient diffusé eux-mêmes, ce qui aurait contribué à l’élaboration d’une histoire objective. Mais il est vrai que les vainqueurs n’ont jamais voulu de cette histoire, ils tiennent à leur propagande, ce qui me vaut d’être aujourd’hui en prison.

Plus loin, l’auteur reprend la fable tant de fois démentie selon laquelle j’aurais « fui en Belgique » pour échapper à la justice française. Là, je me serais « réfugié chez [m]on ami Siegfried Verbeke » et me serait caché (« il se cachera ») dans des locaux de la « Fraternité sacerdotale Saint-Pie X ».

1. Je n’ai pas « fui » en Belgique. J’y suis allé parce qu’après ma révocation de l’Éducation nationale un ami me proposait de me loger gratuitement chez lui, à Bruxelles. À l’époque, j’étais ruiné et j’ai naturellement accepté l’offre. Si l’habitation proposée s’était trouvée en France, je serais resté en France.

2. Cet ami n’est pas S. Verbeke (qui habite Anvers), mais le responsable du sanctuaire « Notre Dame des Sept Douleurs », une dissidence catholique totalement indépendante de la Fraternité Saint-Pie X.

3. Je ne me suis donc jamais « caché » où que ce soit. À Bruxelles, je vivais en toute légalité, avec une carte de séjour et une inscription régulière au consulat français, chez cet ami bruxellois.

Afin de pimenter son récit, l’auteur prétend que, ayant « fui » en Belgique, je me suis fait « attraper par un lieutenant de la police de la brigade criminelle, plutôt adroit, en [sic] 14 novembre 2006, dans le train de Bruxelles-Paris », alors que je me rendais « à une conférence de néo-nazis parisiens ! ».

J’ai bien aimé le « en 14 novembre 2006 ». Au départ, l’expression était « en novembre 2006 » ou peut-être seulement « en 2006 ». Mais comme il fallait faire sérieux et bien documenté, on a vite ajouté une précision de jour, le « 14 », mais, dans la précipitation, on a oublié de modifier l’article, d’où la tournure bancale « en 14 novembre ».

L’ennui est :

• que je n’ai pas arrêté le 14 (mais le 10 novembre) ;

• que je n’ai pas été appréhendé dans un train quelconque par un limier « plutôt adroit ».


L’histoire est beaucoup plus simple : ce jour-là, je me rendais à une conférence où je devais intervenir avec mon ami J.-J. Stormay. Le lieu et l’heure du rassemblement avaient été annoncés dans Sans concession et sans doute dans Rivarol. Sachant qu’un mandat d’arrêt avait été lancé contre moi quelques semaines auparavant, quatre inspecteurs se sont contentés de m’attendre devant la salle et de m’appréhender lorsque, sans me cacher le moins du monde (puisque je ne me doutais de rien), je suis arrivé. Nous voici bien loin d’une arrestation par un seul homme « plutôt adroit » dans un train. Il ne fallait vraiment pas être habile pour m’arrêter, puisque je suis arrivé dans la région parisienne à bord de mon propre véhicule immatriculé en Belgique, à une heure et à un endroit qui avaient été clairement annoncés auparavant.

Si l’auteur m’avait lu et qu’il avait pris soin de se renseigner, il n’aurait pas commis ces erreurs factuelles grossières.

Mais il ne m’a jamais lu. Tout ce qu’il sait de mes écrits, c’est ce que l’on peut glaner sur Internet sous forme de courts extraits ou de commentaires. Cette ignorance l’amène d’ailleurs à commettre une erreur aussi énorme qu’amusante. Il écrit : « Reynouard, oublie également Blanrue, est ouvertement antisémite : il a édité, entre autres, la brochure Le Complot judéo-maçonnique (visible aussi en bas du texte) qui constitue “l’éternelle obsession des antisémites”, la vieille panacée hitlérienne d’un vieil habitué des rencontres négationnistes. »

L’auteur oublie que le titre complet de la brochure est : Le Complot judéo-maçonnique : mythe ou réalité ? Et s’il avait lu la brochure (16 pages), il se serait aperçu que nous répondons… qu’il s’agit d’un mythe.

Bref, son texte mérite un zéro pointé. L’auteur ignore ce dont il parle et ce qu’il prétend juger. Ses connaissances, d’une totale superficialité, ont été glanées rapidement sur le Net. C’est un individu aveuglé par sa haine et ses préjugés. Son texte démontre qu’il croit encore à la pertinence du « témoignage » ébouriffant de Filip Müller paru sous le titre Trois ans dans une chambre à gaz d’Auschwitz. (Il le cite pour en conseiller la lecture à P.-E. Blanrue.) Un comble !

Je ne perdrai donc pas une minute de plus avec cet individu absolument insignifiant pour le sujet qui nous intéresse. La différence entre lui et un photon est essentielle : le photon est une particule qui n’a pas de masse mais qui véhicule la lumière ; notre auteur non plus n’a pas de poids, mais il contribue à faire régner l’obscurité.

Vincent Reynouard
 
Old September 2nd, 2010 #18
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Le silence des grands médias sur l'incarcération pour un an de Vincent Reynouard



http://robertfaurisson.blogspot.com/...ds-medias.html


En France, un père de huit enfants, Vincent Reynouard, vient d'être mis en prison à Valenciennes pour un an, sur décision de la cour d'appel de Colmar, parce qu'il a fait savoir, après une longue enquête sur le sujet, qu'il était obligé de donner raison à ceux qui, de leur côté, en France et à l'étranger, ont conclu de leurs propres recherches que, pour des raisons d'ordre physique, chimique, architectural, topographique et documentaire, les chambres à gaz nazies n'ont ni existé ni même pu exister.


La loi qui autorise une telle répression est la "loi Gayssot" (en réalité, loi Fabius) du 13 juillet 1990, qui a été publiée au Journal officiel de la République française le 14 juillet 1990, jour anniversaire de la prise de la prison de la Bastille. Cette loi est assortie d'amendes, de dommages-intérêts, de publications judiciaires forcées. Sa mise en application est souvent accompagnée au préalable de perquisitions domiciliaires, de saisies de documents ou d'ordinateurs, d'interpellations, de gardes à vue accompagnées de fouilles et suppression d'objets personnels, sans compter les interventions d'huissiers et les saisies de comptes bancaires.


Cette loi interdit de facto la liberté de recherche. Elle n'interdit pas au chercheur de chercher mais elle lui dicte ce qu'il doit trouver. Par exemple, un chercheur qui travaille sur "le problème des chambres à gaz" (l'expression est d'Olga Wormser-Migot) et qui veut publier le résultat de ses recherches devra trouver et conclure qu'en fin de compte lesdites chambres à gaz ont pu exister et même ont existé.


En 1633, Galilée avait appris d'un tribunal qu'il avait et qu'il aurait à l'avenir le droit de chercher mais à la condition de trouver ce que dictait le sens commun ; ce sens commun, confirmé par des écritures de caractère sacré, faisait foi de ce qu'à chacun il suffit de ses yeux pour constater que le soleil tourne autour de la terre.


Les magistrats de Colmar ont dû estimer que V. Reynouard bravait, d'une part, le sens commun et, d'autre part, le caractère sacré de la loi Fabius-Gayssot.


Dès que j'aurai le nom de ces magistrats, je me ferai un devoir de leur envoyer une lettre ouverte.


Robert FAURISSON
 
Old September 7th, 2010 #19
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Extraits d'une lettre de Vincent Reynouard, emprisonné pour cause de révisionnisme à la Maison d'arrêt de Valenciennes en France:

1er septembre 2010

(...)

Ici la vie se déroule tranquillement. Hier, j'ai vu une représentation d'"Antigone". Non, je rigole. Hier j'ai été convoqué par le directeur.

(...). Le directeur a été franc, loyal et courtois. Il m'a bien fait comprendre qu'il ne voulait pas que son établissement devienne l'objet d'un scoop d'un journaliste qui viendrait avec "équipe de télévision et tout et tout". Il m'a bien dit que je n'étais pas un "détenu ordinaire" et qu'on me surveillait. Encore une fois, il ne s'agit pas d'acharnement mais d'une réaction normale. Ici, on me traite comme tous les prisonniers - même mieux puisque, pour l'heure, à cause de mon profil, je suis seul en cellule. Mais le directeur souhaite - et, de son point de vue, je le comprends - éviter tout dérapage. Aussi pour moi, d'ailleurs: "Si les détenus apprennent qui vous êtes, m'a-t-on dit, on sera obligé de vous mettre à l'isolement" pour ne pas que je subisse des violences peut-être très graves. Le Directeur m'a en outre précisé qu'on ne me mettrait pas de bâtons dans les roues et qu'on ne chercherait pas à allonger ma peine: "C'est comme tout le monde, m'a-t-il dit, plus vite vous serez dehors et mieux ce sera."

J'écris tout cela, (...), car vous savez la propension qui existe dans nos milieux à tout noircir. Nous réclamons l'objectivité sur les camps allemands, commençons donc par être objectifs sur la prison de Valenciennes.

J'ignore ce qui circule sur le Net, mais je ne veux pas d'images de moi retouchées pour me mettre des chaînes aux pieds, etc. Oui, on nous bâillonne; mais, en cellule, la vie reste supportable malgré la stupidité de certains règlements appliqués sans discernement et malgré la mentalité d'adjudant de CERTAINS surveillants (je pense que dans les camps on devait trouver une bonne quantité de kapos bornés et insupportables).

Pourquoi ai-je parlé d'"Antigone"? Tout simplement parce qu'à la fin de l'entretien le Directeur m'a demandé: "Mais enfin, qu'avez-vous contre la loi Gayssot?" Poser cette question à un homme enfermé en vertu de cette loi m'a paru si cocasse que j'ai dû réprimer un éclat de rire. J'ai répondu que je n'entrerais pas en discussion et que cette loi était inique parce qu'elle interdisait de dire la vérité. Mr le Directeur a alors rétorqué: "Mais cette loi... elle a été votée..." C'est à cet instant que j'ai pensé à "Antigone". Dans le bureau de cette maison d'arrêt provinciale, deux mondes étaient en présence (ils ne s'affrontaient pas, c'était un entretien, pas un débat).

D'un côté, le pur respect de la loi, quelle qu'elle soit (bonne ou mauvaise, générale ou d'exception...) du moment qu'elle a été publiée au "Journal officiel". De l'autre, le viol délibéré de la loi lorsque, au nom de principes supérieurs (exigence de vérité, combat contre la calomnie...), elle doit être reconnue mauvaise, ce qui lui ôte toute force de loi.

Comment ces deux mondes pourraient-ils se rencontrer? C'est rigoureusement impossible. J'ajoute que ces deux mondes sont nécessaires l'un et l'autre. Leur valeur dépend de la nature de la société. Dans une société en ordre, ceux qui obéissent inconditionnellement aux lois sont une bénédiction alors que les contestataires sont des fléaux. Mais, dans une société d'inversion, les rôles, naturellement, changent, du moins lorsque les représentants de l'ordre factice - sont utilisés pour réprimer les contestataires - légitimes.

"Mais cette loi... elle a été votée..." Phrase merveilleuse dans certains moments, terrible dans d'autres. Mais phrase qui, répétée dans mille bouches de fonctionnaires, permet aux maîtres de l'heure de garder leur pouvoir.

Jusqu'à ce que la contestation devienne trop forte pour pouvoir être endiguée. Ce jour-là, les lois tombent et sont remplacées par d'autres, parfois contraires (voir le cas de l'avortement en France entre 1973 et 1975). Et nous retrouvons nos mille fonctionnaires pour dire: "Mais cette loi... elle a été votée...". Je ne les juge pas car, je le répète, le monde a finalement besoin d'eux. Une société peuplée de V. Reynouard ne tiendrait pas dix jours. Mais leur monde n'est pas le mien. Je préfère la figure de Danton ou de P. Laval à celle de Talleyrand.

(...)

V.R.
 
Old September 8th, 2010 #20
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Incarcéré à la prison de Valenciennes, Vincent Reynouard répond à une interview inédite


Posted: September 8, 2010

http://prisonniers.wordpress.com/201...rview-inedite/

Un jeune contact chrétien qui correspond avec Vincent Reynouard vient d’interviewer ce dernier et nous a cordialement demandé de placer l’interview sur ce site afin de la faire partager au plus grand nombre … Merci à un maximum de sites de la diffuser … Bonne lecture …


- Bonjour Monsieur Reynouard … Tout d’abord, comment se déroule votre vie en prison ?

VR : Bien. Je lis, j’apprends l’allemand, je dessine, j’apprends l’aquarelle, je me pose des problèmes mathématiques que j’essaye de résoudre, je réfléchis et je prends des notes pour écrire un livre à ma sortie. Je vais également à la promenade (1h) une ou deux fois par jours. Le personnel est, en majorité, aimable, il ne vous traite pas comme un chien, loin de là ….

- Avez-vous des anecdotes à nous faire partager ?

VR : Beaucoup, mais je le ferai plus tard, dans mon livre.

- Allez-vous faire entièrement une année en prison ? Ou plus ? Ou moins ?

VR : Moins. En France, vous avez trois mois de remise de peine quasiment automatiques pour un an. Je dis “quasiment” car pour qu’on vous les supprime, il faut se comporter vraiment mal en détention. De plus, le juge d’application des peines peut vous donner encore sept jours par mois sur le restant à faire. Ce qui, dans mon cas, se monte à (9X7=) 63 jours. Pour les obtenir, il faut faire preuve de sa bonne volonté en détention, c’est à dire, entre autres, payer volontairement les dommages et intérêts aux victimes et montre un volonté de réinsertion. Ce qui dans mon cas signifie : verser de l’argent à la LICRA et renier mes idées. Tous ceux qui me connaissent savent que je n’en ferai rien. Ils n’auront ni un sou ni un mot d’excuse.Je ne trahirai ni pour 10 pièces d’agent, ni pour 63 jours. Donc, çà priori, je n’en bénéficierais pas. Je serai libéré le 19 Mai 2010, c’est dire neuf mois après être arrivé à la prison de Valenciennes. Si l’on ajoute les 41 jours effectués à la prison de Forest (car les autorités françaises ne les comptent pas), cela fera 10 mois et 10 jours de prison.

- Avez vous l’occasion de discuter de spiritualité et de la Foi avec des co-détenus, des gardiens, éventuellement des Prêtres ?

VR : Assez peu. Mais je n’en suis qu’au début. A Forest, j’avais demandé à voir l’aumônier – qui m’avait transmis une très belle Bible – mais j’ai été transféré à Valenciennes avant qu’un rendez vous n’ait pu être fixé. Je pense que je ferai de même ici. Car j’aime discuter de Foi avec des “modernistes”, ils disent de nombreuses choses intéressantes. [Vincent Reynouard est Catholique traditionnaliste, ndlr]

- Quelle est la première chose que vous allez faire à votre sortie ?

VR : Embrasser mon héroïque épouse et mes enfants. Puis remercier tous les amis qui m’auront soutenu pendant cette pédiode. J’ai déjà une idée de remerciement. Mais on verra.

- Comptez -vous retourner vivre à Bruxelles ou revenir avec votre famille en France ?

VR : Ma famille est installée à Bruxelles et y restera. Moi, je vais être radié de la population belge, donc je me domicilierai quelque part en France pour avoir une existence légale. Mais je serai la plupart du temps à Bruxelles, ou pas loin.

- Votre famille parvient-elle à joindre les deux bouts ? Votre épouse touche t-elle enfin les allocations familiales ? Comment faites vous ?

VR : Depuis plusieurs mois, Marine touche à nouveaux les allocations familiales, ce qui l’aide beaucoup. Depuis 1997 et ma révocation de l’Education nationale, on vit “comment ça” et on s’en remet à la Providence par le biais du bon Saint Joseph. Jusqu’à présent, les prières que nous avons adressées au chef de la Sainte Famille ont toujours été entendues. La Providence s’est manifestée et se manifeste via de généreux lecteurs et des amis de la cause que je défends. A ceux qui me reproche de vivre au crochet des autres, je rappelle que de tout temps, les pionniers, les écrivains, les artistes et les chercheurs ont vécu du mécénat, qu’il soit privé ou public. Sans ce mécénat, combien d’ouvrages n’auraient-ils pas été écrits; combien d’œuvres d’art n’auraient-elles pas vu le jour, que l’ont peut admirer aujourd’hui ?

- Avez-vous suivi l’affaire Blanrue, qui demande votre libération ?

VR : Oui, je suis en contact régulier avec Monsieur Blanrue. Au delà de ma libération, l’objectif de l’auteur est de démasquer les faux libertaires qui s’agitent pour des causes lointaines et “politiquement correctes”. Ceux, par exemple, qui dénoncent le régime castriste ou portent un badge “Free Tibet”. Car il est vrai que, comme le souligne Noam Chomsky, en France, le concept de liberté d’expression reste incompris. Les films reflètent bien cette pensée populaire : c’est toujours le “méchant” (usurpateur, dictateur …) qui opprime le “bon” (comprenez : le gentil démocrate progressiste, le partisan de la cause des immigrés, des femmes, des homos …). Tous les combats de la liberté d’expression sont pour la “bonne cause”. Mais quand le “bon” est au pouvoir , il va de soi qu’on ne peut s’opposer à lui que pour des mauvaises raisons. Dès lors, il est normal de combattre cet opposant, déjà en lui interdisant de distiller son poison au sein des masses. Nous retrouvons ici le cri de Saint-Just en 1793 : “Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté”. En France, et en Europe, ce cri est au contre de l’idéologie des droits de l’homme. L’article 17 de la Convention Européenne de sauvegarde des droits de l’homme stipule que personne ne saurait revendiquer les libertés garanties de la dites Convention pour s’en servir contre elle. C’est, mis en forme juridique, l’écho de Saint-Just … Nos concitoyens – qui ont intégré cela – ne sont guère choqués par toutes les limites posées à la liberté d’expression des “méchants”.

Or, N. Chomsky rappelle – et c’est ce que P.E. Blannrue veut faire comprendre – que c’est au contraire la liberté de proférer les propos les plus “horribles” qui doit être défendue. Sans quoi le concept de liberté d’expression se révèle être une coquille vide. Et il va de soi qu’en tant que “monstre parmi les monstres”, mon affaire offre une occasion merveilleuse de mettre les gens au pied du mur : ce Reynouard vous parait peut-être comme un Frankenstein intellectuel, mais il n’a fait qu’écrire et soutenir une thèse historique hétérodoxe. Il n’a tué ni blessé physiquement personne et n’a rédigé aucun appel au meurtre. Si vous êtres vraiment un défenseur de la liberté d’expression, vous devez exiger sa libération et l’abrogation de la loi Gayssot. Tel est, in fine, le message de P.E. Blanrue.

- Connaissez-vous le jeune rappeur FASC ?

VR : J’ai vu quelques-uns de ses clips. Ils sont bien faits et courageux. Je lui tire mon chapeau, et cela même si je n’aime pas du tout le rap. J’aimerais le rencontrer un jour, car je suis certain que c’est un garçon intelligent.

- Ce qui vous distingue des autres spécialistes, c’est que vous ne lésinez pas sur l’humour pour faire passer vos idées et vous rendre, peut être, plus accessible au grand public. On se souvient par exemple d’une vidéo mettant en scène Harry Potter. Pouvez vous nous en dire plus ?

VR : Les gens étant tous différents, la propagande doit être très variée afin de toucher le public le plus large possible. Il est évident qu’on ne s’adresse pas à un parterre de scientifiques comme on parle à des militants politiques ou à des adolescents. Personnellement, je ne suis sensible qu’aux démonstrations rationnelles exposées posément, preuves à l’appui. Les grandes envolées, les grandes phrases, les discours lapidaires me laissent froid. Mais j’ai conscience qu’il n’en est pas ainsi pour tout le monde. Voilà pourquoi je suis attentif à tous les autres moyens de propagande. Quand quelqu’un me soumet un projet, je dis invariablement : “Faites …”
Alors que je regardais un épisode d’H. Potter avec mes enfants, un passage du film a particulièrement éveillé mon attention. Je me suis dit : “Il y a moyen de le détourner et d’en faire un truc ….” L’idée me semblait d’autant plus pertinente que l’emploi d’un héro connu mondialement est un avantage énorme pour une campagne publicitaire. C’est ainsi qu’est né le projet Harry Potter. Nous avons sélectionné quelques scènes du film que nous avons mélangée à des plans pris à Auschwitz et cela a donné le court métrage “Harry découvre la vérité”. La bande son dévoile rapidement les principaux arguments révisionnistes. Je pense que cette petite œuvre à son importance …

- On raconte que Warner Bros a lancé une procédure contre vous (encore !) pour violation de Copyright suite à vos détournement d’Harry Potter. Qu’en est-il ?

VR : Pas contre moi, contre le propriétaire du site vhofrance.org, mon collaborateur et ami H. Verbeke (réfugié actuellement en Espagne). Je crois que cela n’a rien donné. Herbert m’a dit que d’après les lois, la parodie était autorisée …. J’ignore ce qu’il en est réellement mais je n’en ai plus jamais entendu parler.

- Que répondez-vous aux mauvaises langues qui disent que vous n’assumez pas votre devoir de père de famille (nombreuse de surcroît) en menant un tel combat qui mène à la prison ?

VR : Je leur répond :

1: Montrez-moi un célibataire ayant les capacités et prêt à mener le combat comme je le mène. Alors, je me retirerais pour devenir son second, restant dans l’ombre.

2 : Soutenez l’initiative de P.E. BLanrue en faveur de l’abrogation de la loi Gayssot. Ne vous contentez pas de signer la pétition. Diffusez là, militez pour elle. Ainsi éviterez-vous à l’avenir qu’un révisionniste aille en prison.

Quand un de ceux qui me critiquent auront rempli ces deux conditions, je l’écouterai. Tant qu’il n’en sera pas ainsi, je lui demanderais d’économiser sa salive.

- Merci Monsieur Reynouard, à très bientôt …

VR : Avec toute ma sympathie !

Last edited by alex revision; September 8th, 2010 at 12:52 PM.
 
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