Vanguard News Network
Pieville
VNN Media
VNN Digital Library
VNN Broadcasts

Old January 14th, 2021 #1
Irminsul2
Junior Member
 
Join Date: Jun 2020
Posts: 17
Default Le Cinquième État

https://elementsdeducationraciale.wo...inquieme-etat/

Le sujet de cet essai est ce que Julius Evola appela en son temps le « Cinquième État » et son objectif est une tentative de clarification de ce dont il s’agit réellement. Les considérations qui seront exposées ci-dessous sont valables avant tout pour les peuples blancs européens.

La caste est un groupe social (au moins en partie) héréditaire fondé sur le fait que la nature propre de chaque être humain détermine son aptitude à telle ou telle fonction sociale. La société indo-européenne traditionnelle en comprenait quatre, hiérarchiquement ordonnées selon l’importance qualitative de leurs fonctions. Au sommet, les membres de l’autorité spirituelle (dans le respect du culte ancestral), les rois sacrés (1), également détenteurs du pouvoir temporel (dans le respect de la Loi sacrée ancestrale) ; ensuite, l’aristocratie (ou noblesse) guerrière ; puis, les paysans, les artisans et les marchands ; finalement les serfs qui, notons-le, n’étaient pas considérés comme des hommes libres (1a).
Les rois sacrés étaient chargés de maintenir l’union entre les dieux (1b) et les hommes, nécessaire à la justice, à l’harmonie, à la paix et à la prospérité, au moyen du rite (sanskrit : rta, « ordre » et, par extension, « action visant à maintenir l’ordre ») ; les guerriers avaient une fonction à la fois politique, judiciaire et militaire ; les membres de la troisième caste accomplissaient l’ensemble des fonctions économiques, qu’elles fussent agricoles, artisanales, commerciales ou financières. Les serfs servaient les trois castes supérieures en effectuant tous les travaux nécessaires à la subsistance matérielle du corps social. La communauté pourrait être conçue métaphoriquement comme un organisme (1c) où les quatre castes correspondaient respectivement à la tête – l’esprit –, au torse et aux bras – le mental, et plus particulièrement la volonté –, au ventre – le procédé de l’économie organique –, aux jambes – la pure corporalité –, conception d’où est issue l’expression de corps social (1d). En tant que corps, la communauté devait idéalement être racialement pure.
Or, comme l’a constaté J. Evola, l’histoire des derniers millénaires est caractérisée à cet égard par un processus involutif : le pouvoir, détenu légitimement par les rois sacrés en vertu de leur nature propre, tombe, dès l’antiquité, entre les mains de l’aristocratie (ou noblesse) guerrière, représentée par des monarques, des chefs militaires et, plus récemment, des rois de « droit divin » (possédant le pouvoir temporel mais pas l’autorité spirituelle, celle-ci ayant été usurpée par la papauté, suite à l’imposition du christianisme (1e)) ; puis, au XIXe siècle, entre celles de la bourgeoisie, la classe mercantile, l’ « aristocratie » de l’argent, une oligarchie ploutocratique constituée de « rois du charbon et du pétrole » et représentée par les marionnettes politicardes et acteurs de théâtre (1f) qu’elle met au pouvoir au moyen du suffrage universel ; avant de tomber dans celles de l’équivalent de la quatrième caste à l’époque moderne, le « prolétariat », qui, n’étant plus encadré par des membres légitimes et qualifiés des trois premières castes, a perdu toutes les qualités qu’il pouvait avoir et n’est plus qu’un agglomérat d’individus indifférenciés dirigés par des despotes populaires ou des tyrans justifiant leur autorité par la « nécessité » d’imposer la « dictature du prolétariat ».
J. Evola a tiré de l’observation de ce processus involutif objectif une loi qu’il a appelée celle de la régression des castes, et qui s’accorde parfaitement avec la tradition aryenne des quatre âges (2). Formulée pour la première fois dans le quatrième chapitre d’Impérialisme païen (1928), puis développée dans Révolte contre le monde moderne (1934), elle a été reprise par l’auteur italien trois décennies plus tard dans un texte intitulé L’Avènement du « Cinquième État » (2a).
J. Evola avait subodoré que la chute ne s’arrêterait pas au quatrième état mais à un « cinquième état », situé encore plus bas que le quatrième. Comme nous allons le voir par la suite, J. Evola se trompait quand il écrivit que « Un tel « État » n’a pas son pendant dans la hiérarchie traditionnelle » (3).

Dans cet essai, l’ « essence » du cinquième état et le type humain associé seront dans un premier temps décrits. Par la suite, trois grands domaines des civilisations indo-européennes seront abordés à travers le prisme de la loi de la régression des castes : l’architecture, la musique et la guerre. La chute menant du premier au cinquième état sera détaillée dans chaque domaine, tout en en indiquant les origines et les conséquences.
 
Reply

Share


Thread
Display Modes


All times are GMT -5. The time now is 09:42 AM.
Page generated in 0.17368 seconds.