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Old October 6th, 2018 #1
alex revision
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Default Le révisionniste René-Louis Berclaz jugé pour discrimination raciale à Sierre

Un révisionniste valaisan jugé pour discrimination raciale à Sierre

05.10.2018

Cent quarante jours-amende avec sursis et 1000 francs d’amende pour discrimination raciale. C’est la peine requise par le Ministère public devant le Tribunal de Sierre cette semaine à l’encontre de René-Louis Berclaz.

L’an dernier, ce révisionniste valaisan avait soutenu dans un article s’en prenant à la norme pénale antiraciste sur son site internet « Sentinelle du Continent » que les chambres à gaz nazies étaient un « point fort controversé de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale ».

Une thèse qu’il a confirmée par la suite lors de l’enquête judiciaire, lorsqu’il a évoqué les déclarations d’historiens révisionnistes.

En outre, selon l’accusé, le Tribunal fédéral affirme « de manière péremptoire » qu’il est prouvé que sous le régime nazi plusieurs millions de juifs ont été tués, dont une partie importante par gazage. A Sierre, l’éditeur a défendu d’un ton posé sa « liberté d’expression pour critiquer les lois. On a le droit d’aborder des sujets sensibles et de poser des questions pertinentes ». Pourquoi n’a-t-il pas retiré ses propos d’internet ? « Le faire aurait été un aveu de culpabilité. »

Devant le juge Stéphane Epiney, pour sa défense l’accusé a aussi fait référence à une décision de la Cour européenne dans l’affaire Perinçek, du nom d’un Turc qui avait nié le génocide arménien lors d’un séjour en Suisse.

René-Louis Berclaz conteste-t-il toujours le génocide perpétré par l’Allemagne ? « La question de savoir si les chambres à gaz ont existé n’est pas d’actualité ici devant un tribunal, car c’est un débat historique », lance alors le prévenu.

Né à Mollens, ce retraité n’avait plus fait parler de lui depuis bien longtemps, après avoir été condamné dans les années 90 et 2000 à des peines de prison en raison de ses opinions révisionnistes.

C’est après avoir fait des études de sciences politiques que René-Louis Berclaz s’installe en 1995 dans le canton de Fribourg. Il y dirige la revue révisionniste « Vérité et Justice ».

En 1998, il est candidat à la préfecture de la Veveyse et est condamné à quatre mois de prison avec sursis pour incitation à la haine raciale. En 2002, l’association qui chapeaute sa revue est dissoute par les autorités.

Après une publication révisionniste en 2003, il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Retrouvé en Serbie, il purgera en Suisse une peine de prison avant d’être libéré en 2005. L’année suivante, il aura encore des ennuis en Serbie et en Roumanie avant de rentrer en Valais où il créé en 2012 « Sentinelle du Continent ».

Le verdict sera prononcé ultérieurement.

https://www.lenouvelliste.ch/article...-sierre-789672


[L’article incriminé est toujours visible sur le site « Sentinelle du Continent » sous le titre « Les élucubrations du Tribunal fédéral ».

http://www.sentinelleducontinent.com...Detail20145365


BOCAGE-INFO - Dépêche No 146/2018
 
Old October 10th, 2018 #2
alex revision
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Le Tribunal de Sierre a rendu son jugement dans l’affaire Berclaz

« Le révisionniste sierrois René-Louis Berclaz qui avait soutenu l’an dernier dans un article sur Internet que les chambres à gaz nazies étaient un “point fort controversé de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale”, a été condamné à 140 jours-amende (1), comme le demandait le Ministère public. A une différence près : le Tribunal de Sierre n’a pas accordé le sursis au Valaisan. Visiblement, le juge Stéphane Epiney n’a guère goûté le fait que l’accusé n’avait pas retiré ses propos de la Toile. Le condamné, qui échappe en revanche à une amende de 1000 francs demandée par le Parquet, peut faire appel de ce jugement devant le Tribunal cantonal. »


1) 140 jours-amende à 15 francs correspond à une amende de 2100 francs

Source : « Le Nouvelliste » du 9 octobre 2018 (Cet article n’a pas été publié sur la version en ligne du journal.)


Communiqué de René-Louis Berclaz

Le jugement du 4 octobre 2018 ne dit pas pourquoi l’écrit incriminé ne bénéficie pas de la protection de l’art. 49 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques du Comité des Droits de l’homme, 102ème session (Observation No 34 du 12 septembre 2011) ni pourquoi il irait au-delà de ce qui est autorisé par le paragraphe 3 ou exigé par l’article 20 (Liberté d’expression et droits politiques).

Le jugement feint d’ignorer que la Suisse est partie prenante de ce Pacte international et qu’il impose à l’Etat partie de démontrer le fondement en droit de toute restriction imposée à la liberté d’expression en vertu de l’article 27 du Pacte susmentionné.

Le jugement ne retient plus le passage litigieux de l’article incriminé selon l’acte d’accusation qui aurait pu constituer en soi, de manière explicite, une infraction à l’art. 261 bis, alinéa 4, 2ème partie. C’est donc l’article dans son ensemble qui serait litigieux. A noter que la phrase complète extraite de l’article en question, publié sous le titre « Les élucubrations du Tribunal fédéral suisse », toujours visible sur Internet, est la suivante : « Le Tribunal fédéral y était accusé de faux témoignages et d’afficher la plus parfaite mauvaise foi pour justifier la condamnation inique de chercheurs iconoclastes s’exprimant sans haine et sans crainte sur un point fort controversé de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale. »

L’article en cause est accessible grâce au lien ci-dessous.Par conséquent, appel sera interjeté auprès du Tribunal cantonal valaisan dans les délais impartis.

http://www.sentinelleducontinent.com...Detail20145365

BOCAGE-INFO - Dépêche No 150/2018
 
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